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le Champ du Rêveur

le Champ du Rêveur
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23 septembre 2006

Le Feu, témoignage de guerre

effacerEvidemment, comme promis, mon blog n'est pas tenu à jour. Pour briser la monotonie de ces non-mises à jour, on va parler un peu du feu, enfin de Le Feu. Ca parle de la guerre, non pas la Guerre du feu, la Grande, la Der.

Le Feu a été écrit par Henri Barbusse, un gars bien. Je passe sur les détails, mais on peut retenir qu'au début de la guerre, c'est un écrivain reconnu, qui oeuvre depuis 1908 pour la paix. En 1914, il a 41 ans et la fragilité de ses poumons l'a dispensé de tout service actif. Il souhaite cependant rejoindre les premières lignes et écrit d'ailleurs à l'Humanité : "Voulez vous me comptez parmi les socialistes anti-militaristes qui s'engagent volontairement dans la présente guerre ? Cette guerre est une guerre sociale qui fera un grand pas - et peut-être définitif - à notre cause.". Par la suite il trimballe des citations pour être toujours volontaire dans les missions délicates.

H. Barbusse écrit son roman en 1916, à l'Hopital alors qu'il est blessé. J'ai été attiré par ce livre parce que j'avais lu dernièrement quelques romans qui se situaient (ou une partie du récit) pendant la guerre et je trouvais qu'il en résonnait quelque chose de faux. Un témoignage de l'horreur des tranchées, voilà ce que je cherchais. Qu'est-ce que j'ai trouvé ?

Difficile à dire, le récit de H. Barbusse semble un peu romancé, mais les poilus ressortent entiers, intacts. L'auteur s'efface et laisse la parole à ses compagnons, qui expriment leur douleur avec leur vocabulaire de paysans et ouvriers du début du siècle : "Ce serait un crime de montrer les beaux côtés de la guerre, même s’il y en avait !". Surement inspiré de Zola, il cherche à nous présenter le poilu déshabillé de toute caricature, le poilu dans son quotidien.

C'est réussi : au fil des pages, on partage leurs douleurs, même si comme dit l'un d'eux : "T'aura beau raconter, s'pas, on t'croira pas. Pas par méchanceté ou par amour de s'ficher d'toi, mais pa'ce qu'on n'pourra pas. [..] Personne ne saura, I'n'y aura qu'toi."

A lire sans retenue. (En même temps, vu que je ne parle pas des livres qui ne m'ont pas plu.. c'est toujours "à lire")

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9 septembre 2006

la Fin de l'histoire !

effacerDepuis quelques temps, je réfléchis à des scénarios où les joueurs jouent des entités sans enveloppe charnelle, qui peuvent passer de corps en corps. Il paraît qu'il y a déjà un JDR sur le sujet, je n'en doute pas, je ne vois pas quel thème n'a pas été abordé par un JDR. Mais ce thème est assez généraliste pour pouvoir être joué avec n'importe quel jeu.

Au départ, je voulais que les personnages soient des démons qui profitent du passage de Dante en enfer pour s'échapper, ça me permettait de bosser sur Florence au Moyen-Age, sujet du capes d'histoire-géo. Le capes échoué, les sujets changés, j'ai décidé d'élargir le concept : tant au niveau de l'univers que options de jeux.

Au niveau des options de jeu, en plus de passer de corps en corps, les personnages peuvent aussi jouer avec le temps. Ils peuvent revenir en arrière dans le cours du récit, ou tout reprendre au début. Du coup, ils ne peuvent plus vraiment échouer, pouvant inlassablement recommencer : le but du jeu est alors de trouver une solution, tout en sachant qu'à chaque nouvelle tentative (retour à zéro), ils possèdent les connaissances des précédentes tentatives.

Et me voilà avec un micro jeu sur les bras. Le background très ouvert permet justement de pouvoir jouer avec n'importe quel jeu. Techniquement, la Fin de l'histoire (c'est son nom pour ceux qui ne suivent pas) était initialement plus un module à adapter à tout système qu'un jeu en soit. J'ai finalement décider d'intégrer un système (anémique), afin qu'il puisse être joué indépendamment. Je ne suis pas très convaincu, je réfléchis à revenir à un jeu "patch" qui s'adapterait aux systèmes existants.

Le Pitch :

Voici la fin de l’histoire !
La nature a engendré sa mort. L’homme n’a connu aucune limite. Dans une fuite inexorable vers l’avant, l’humanité a soumis à son contrôle tout ce qui l’entourait. Après avoir intégralement usé les ressources de sa planète mère, la Terre, il colonisa l’univers entier, pliant les conditions naturelles de ses nouvelles terres d’accueil à sa volonté, et parfois, pliant son métabolisme aux necessités de son nouvel environnement. Rivalisant avec son concept de Dieu, créant des planètes puis de nouveaux univers, il s’adora et se vénéra. Face à cette quête absurde d’évolution, de développement continuel, l’évidence s’imposa : tout cela devait prendre fin. L’Homme prit alors la décision qui mit fin l’histoire : il modélisa le passé pour modéliser le présent.
La date de cet événement fluctue constamment selon les « opérations » appliquées, elle varie entre le soixantième siècle et le cent-vigntième millénaire. Temporairement, suite à divers tests poussés sur le cours de l’histoire, la fin de l’histoire est survenue avant la naissance de Jésus. Toutes ces références sont elles-même très discutées : afin de s’accrocher à un repère chronologique fixe, on utilise la naissance de Jésus lors du cours « initiale de l’histoire », après l’avènement du Grand Empire Carthaginois. Mais certains remettent en cause le concept de cours initiale, pour eux, l’histoire n’a jamais pris fin parce qu’elle n’a jamais eu lieu : dès le départ, les hommes auraient façonné leur passé. D’autres penseurs encore, remettent en cause l’idée d’un « départ », d’un début.
Qu’en est-il vraiment ? C’est bien qu’ainsi que les hommes nomment leur chaos fluctuel, la fin de l’histoire : constamment changeant, chaque opération cherche à apporter le paradis aux hommes, le monde idéal où vivre. Malheureusement, aucun monde ne leur convient parfaitement, ils en ont connu des milliers, des millions, peut-être des milliards. A chaque fois, sont votés par tous d’autres changements, d’autres opérations. Les appréciations erronées modifient dangereusement leur monde, il faut constamment aller réparer les erreurs, corriger certains faits.
L’Homme est un homme, parfois. La plupart du temps, son métabolisme a été profondément modifié en fonction de ses voeux et de ses choix, des centaures cotoient des nymphes, des entitées spirituelles coitoient des végétaux conscients. Il vit parfois sur une seule planète, alors que de temps en temps il s’est adapté pour vivre dans le vide sidéral, quand il n’a pas revu intégralement la structure de l’univers.
Tout a déjà été fait, écrit, conceptualisé, pensé, appliqué, mais jamais au même moment. Une oeuvre qui a boulversé l’humanité toute entière n’existe plus dans l’instant qui suit. Rien est sûr, rien est immuable, la vérité n’est plus universelle : en fait de Paradis, l’Homme a créé l’Enfer, et vous êtes ses démons. la Fin de l’histoire

La version actuelle de la Fin de l'histoire : ici.

9 septembre 2006

Wushu, the Pool et Joe Dassin

effacerL'Amérique, l'Amérique, je veux l'avoir et je l'aurai,
l'Amérique, l'Amérique, si c'est un rêve, je le saurai.

Joe Dassin

Bon quand on parle de l'Amérique, c'est souvent pour parler des Etats-Unis, le reste on s'en fout un peu la plupart du temps. Et les Etats-Unis, il faut le dire, on aime bien les mépriser.. pas seulement à cause de leur gouvernement, de leurs fraudes éléctorales dans un système bancal, de la peine de mort qui tourne à plein régime, du haut degré de ségrégation raciale et sociale, de la quasi-absence de la notion de service public, de leur politique impérialiste, du non-respect de la volonté des peuples, etc. Non, on les méprise aussi parce qu'ils nous dominent économiquement, militairement, et plus encore, culturellement, ils rayonnent sur la planète tout entière. Sauf peut-être en Corée du Nord.

Question jeu de rôle, les Etats-Unis sont souvent synonyme de Dungeons and Dragons : un peu béta, bourrin à souhait, sympatoche mais pas très subtil. Sont cons ces ricains, de toutes façons. Evidemment, on oublie vite que D&D est le jeu le plus vendu en France, de très loin.

C'est aussi mettre de coté que d'outre-atlantique (les Etats-Unis, regardez une carte) nous parviennent des jeux différents qui font l'effort de proposer d'autres voies pour le jeu de rôle. On trouve là-bas un gros foyer de personnes qui réfléchissent aux concepts du jeu de rôle, essayent de redéfinir les bases même du JDR pour en tirer autre chose. Certaines théories comme le LNS ou l'Avatar, l'Audience et l'Auteur peuvent remettre en cause certaines idées préconçues. Je ne vais pas détailler toutes les théories issues de ces cerveaux vendus au Grand capital, mais vous pourrez trouver divers traductions ici : http://ptgptb.free.fr.

Dans ces milieux, la mode est au narrativisme. Je ne suis pas sûr de ce qu'il signifie, mais c'est un joli mot. Bon, je peux sans trop m'avancer affirmer que ces jeux se focalisent avant tout sur la narration. Ils offrent des cadres pour des contes collaboratifs, certes c'est ce que fait déjà le JDR, mais ici, il proposent d'impliquer autrement les joueurs qu'en tant que personnage. Par exemple, certains jeux offrent au joueur de prendre en main la narration à la place du MJ, dans d'autres cas, ils font une nette distinction entre le joueur et le personnage, la dissociation est telle que chaque joueur devient un MJ potentiel, sachant beaucoup plus de choses sur la trame que son personnage.

Bon, ça ne va venir révolutionner le JDR dès demain matin, vous pouvez dormir tranquillement. Cependant, on peut en extraire quelques éléments pour les adapter à jeux favoris afin d'impliquer un peu plus nos joueurs à l'histoire, et surtout, tout ça nous rappelle que le jeu de rôle, avant tout, c'est raconter une histoire à plusieurs.

Pour ceux qui n'ont jamais entendu parler de narrativisme et veulent jeter un oeil (attention ça peut faire mal), je vous invite à découvrir The Pool et Wushu Open (que j'ai PDFisé pour l'occasion), deux jeux faciles à appréhender et traduit par RIP. Pour finir, pour avoir des comptes rendus de parties de jeux narrativistes, il suffit de se trimballer sur ce forum.

5 septembre 2006

Premier contact : Barjavel - La Nuit des temps

effacerSur le conseil d'un ami, je me suis fourni un livre de René Barjavel au hasard : La Nuit des temps. Je ne connaissais pas vraiment l'auteur. Assez vieux, plus que moi en tout cas, voire même mort. Pas aussi vieux que Jules Verne mais assez pour ses romans d'anticipation soit antérieurs à la "science-fiction" comme mode littéraire. En fait, la SF n'avait encore pas débarquée massivement en France.

Comme à mon habitude, j'ai soigneusement évité de lire la quatrième de couverture avant d'avoir fini la dernière page. Je m'attendais à quelque chose de sympa, de frais, mais aussi de niais. C'est comme ça, on a tendance à imaginer les hommes du passé comme des enfants, inférieurs.

Erreur, grave erreur. Enfin à la réflexion, ce n'est pas si grave que ça, mais je me suis planté. Hormis le poids de la guerre froide sur le récit, ce roman est étonnement contemporain. Sans dévoiler l'histoire, nous suivons dans un premier temps une expédition scientifique, puis le roman s'ouvre à un autre monde, pas futuriste, mais passé, enfin c'est un détail.

Rapidement, on se retrouve dans une ambiance orwellienne, dénonçant la guerre, les blocs politiques, les idéologies. Le monde qu'ils découvrent reflète le notre.. un monde qui s'envolent dans une apocalypse nucléaire. Les scientifiques de différentes nationalités qui travaillent pour l'expédition illustrent l'autre voie possible, celle du savoir et de la connaissance qui amène la paix, alors que les nations, en quête du pouvoir, préparent des opérations militaires : si les métaphores manquent parfois de subtilités, elles sont très efficaces.

Alors que le roman prend des allures de traité pacifiste, on s'attend à un fin éminemment politique, qui nous donnerait une "leçon". Mais du début à la fin, j'ai sous-estimé le talent de l'auteur, qui décide de clore son histoire tout en poésie, laissant les Etats et leurs conflits de coté. "Qu'il est beau !" posera le point final.

Surpris donc, je pensais lire un roman "gentil" et je me suis retrouvé face à une oeuvre extrêmement subtile, à la fois politique et poétique. Une belle histoire.

Il ne me reste plus qu'à dévorer le reste de ses romans.

2 septembre 2006

Lulu, tout est nul

Tout est nul.effacer

Je suis en train de trainer mes pieds dans les écrits d'un ami qui m'a envoyé une mise en page de ses oeuvres pour faire publier ça sur Lulu. Je me rends compte qu'il y a des trucs qui ne m'emballe pas trop, souvent les trucs scatos ou dans le genre, mais parrallèlement, il y a des trucs absolument géniaux. Dans l'ensemble je suis fan. On nage en plein cynisme, mais alors un cynisme poussé jusque dans ses derniers retranchements. Il l'annonce d'entrée : Tout est nul. C'est du grand n'importe quoi. Remarquez, certains écrivent n'importe quoi (B.E.Ellis depuis quelques temps), mais prennent ça pour de la grande littérature. Quelques exemples de trucs que j'adore (postés ici sans son autorisation évidemment, il n'a que me faire un procès pour voir) :


T'es-en-thèse ?

— En ce moment, j'étudie les Schtroumpfs, ai-je dit à mon directeur de thèse.

— Mais t'étudies la BD ou le dessin animé ? il m'a répondu.

— Nan, j'étudie les Schtroumpfs !" Il est lourd quand il s'y met.

— Oui mais dans les Schtroumpfs, il y a le dessin animé, série animée avec le générique de Dorothée ; et puis il y a la bande dessinée et ses différents albums.

— Putain, puisque j'te dis que j'étudie les Schtroumpfs ! Pas une BD, pas un film. J'étudie les bonshommes bleus à culotte blanche. C'est pourtant pas compliqué !

Et comme il a l'habitude de me casser les couilles, j'lui ai raconté toute l'histoire : « Hier, je suis allé au marché, il y avait un vendeur de Schtroumpfs, j'en ai acheté cinq (une famille). Je les ai mis dans un panier, et j'observe leur comportement. »

 

Il est reparti penaud. J'crois qu'il va plus me faire chier pendant au moins deux semaines.

ou encore

J'ai une idée

J'ai une idée : j'vais devenir heureux, et ça fera chier tout le monde.



Pour consulter l'intégralité de ses textes : c'est ici.


Lulu.

J'en profite pour vous parler de Lulu, la copine à tous les auteurs en herbe. Lulu, elle vous publie vos écrits, pour le prix d'un  livre normal. Vous avez écrit une nouvelle, un roman sans prétention, ou plus humblement, une thèse ou un traité de philosophie, et vous aimeriez l'éditer : envoyez votre texte à Lulu et acheter lui votre livre (même en un seul exemplaire) pour un prix normal (6 euros un livre de poche, un peu plus pour un broché). De quoi frimer en faisant visiter votre bibliothèque. Passez la voir : http://www.lulu.com/fr.

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2 septembre 2006

Qin : vous êtes un héros, devenez une légende !

effacerEvidemment, faire du jeu de rôle dans les caraïbes, ce n'est pas chose facile. En même temps, je ne prétends pas connaître tout des Antilles, et je soupçonne Saint-Vincent-et-les-Grenadines d'abriter une grosse population de joueurs de Donjons et lagons.

En attendant, la Martinique, c'est un peu le désert. Après quelques recherches désespérées sur le net, j'ai pu rencontrer quelques joueurs, métrolopolitains expatriés. Hop emballé, ça me donnait l'alibi necessaire pour m'offrir un nouveau jeu de rôle, j'en avais terriblement envie. Je me suis offert Qin, seul JDR acheté, on ne peut pas dire que je fais vraiment vivre la profession.

Vous l'avez deviné, quelle perspicacité, je vais parler de Qin. Attention, ça se prononce "tchine". Non pas comme ça, ça penche plus vers "tsine". Voilà, vous êtes tendance, et vous pourrez humilier ceux qui osent prononcer ça "kine".

Je ne vais pas décrire le jeu dans son intégralité, pour ça, il y a google. Et pour gagner du temps : Qin sur le roliste. Si vous n'avez la flemme de cliquer sur le lien, et pire encore, de lire la description, sachez que ce jeu offre la possibilité de jouer dans la Chine ancienne, au IIIème siècle avant J.-C. J'ai longtemps hésité avant de porter mon choix sur ce jeu. J'étais bien tenté Pavillon Noir, qui propose de jouer des pirates et corsaires, ou Te Deum pour un massacre afin de se plonger dans la Guerre des religions en France. Bref, trois jeux "historiques" : l'histoire a été la longue absente du marché du JDR français.. l'attente a suscité l'envie.

J'ai préféré Qin pour le mélange historicité/fun bien orchestré. Si le background du jeu est très sérieux, à savoir la période des Royaumes combattants et leur chute précipitée, le style du jeu et notamment des combats verse dans le wuxia pan façon Tigre et dragon ou Hero. Après quelques parties, même si les combats sont très animés ( je cours sur les murs, je tiens debout sur ton épée..), il s'avère que c'est le coté sérieux qui interresse surtout les joueurs, notamment le coté politique. Mais ça peut venir de mes joueurs, ou de ma façon de maîtriser. Pour l'instant, j'avoue que le jeu semble faire mouche, pas de parties ratées.

Au moins les deux tiers du livre parle de la période (environ 200 pages A4 donc), de la société chinoise, de ses traditions, des ses moeurs, de ses philosophies et religions. Quand on est fan d'histoire, c'est le pied. Ca tombe super bien, c'est mon cas. Je suis tombé un peu en admiration devant cette époque : les Etats des royaumes sont d'une modernité assez impressionnante. Les chiffres donnent le vertige, surtout si on les compare (c'est très déplacé cependant) à l'Europe au même moment. Gros coup de coeur pour la période donc.

Pour ce qui est du système de jeu, il est très agréable et bien pensé. Les auteurs semblent tiraillés quand même entre le powerplay et le lowplay.. c'est très étrange. Nos personnages peuvent courir sur les murs mais ont un nombre de compétences assez ridicule, on les croirait tout démoulé de l'enfance. Quelques modifications dans l'attribution des points au départ change la donne. Ce que j'ai beaucoup apprécié : le dé yin-yang. On jette deux D10 et on fait la différence. Critiques mis à part, ça permet d'avoir beaucoup plus de chance de tirer un 1 qu'un 9. Dans le principe, c'est très bien foutu.

Si après mon acquisition, j'étais complétement gaga de l'ouvrage (somptueux au passage), avec un peu de recul, il y a quelques trucs qui me chagrinent. Tout d'abord, les combats peuvent être parfois très fouillis, il y a pas mal de points obscurs dans les règles. Ensuite, sur le long terme, l'évolution de son personnage est effroyablement lente si on s'en tient aux règles. Les techniques martiales sont très chères à obtenir, et beaucoup trop restrictives en prérequis, pour un résultat pas toujours à la hauteur des envies des joueurs. Enfin, les caractériques ont un place trop importante par rapport aux compétences.. mais tout ça c'est de la pinaillerie technique qui n'interressera qu'un lecteur sur dix. Mais je m'en fous, moi ça m'interresse et c'est mon bolgue.

Je suis assez curieux de connaitre la suite de la gamme. Le premier supplément Mythes et animaux fabuleux est de grande qualité, mais le thème choisit me laisse perplexe. L'Art de la guerre ne devrait pas tarder à paraître, suivi plus tard de la campagne Tian Xia (la réunification de la Chine sous une seule bannière), en deux volumes.

1 septembre 2006

Genèse du bolg

Voilà, c'est chose faite. J'ai craqué, je blogue.

Ce blog, que nous appelerons bolg entre nous, ne sera ni pire ni meilleur que toute la bouillie ininterressante qui pollue le net. Mais je m'en fous, comme tous les blogueurs et autre bolgueurs, si je m'étale sur le net, ce n'est pas pour les autres, mais pour mon petit égo, évidemment.

Ici, je ne raconterai rien de ma vie privée, j'ai juste envie de parler de ce qui me fait rêver : littérature, histoire, jeu de rôle, cinéma/séries, jeux de plateau, jeux vidéo..

Et juste pour me contredire, je tiens à préciser qu'avec le futur déménagement en approche (je retourne en métropole), faire ce bolg maintenant est assez idiot, puisque je n'aurai pas le temps de m'en occuper. Un projet sûrement mort dans l'oeuf, comme beaucoup. Tant mieux, je n'ai pas la prétention de faire mieux que les autres.

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