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le Champ du Rêveur
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9 septembre 2006

la Fin de l'histoire !

effacerDepuis quelques temps, je réfléchis à des scénarios où les joueurs jouent des entités sans enveloppe charnelle, qui peuvent passer de corps en corps. Il paraît qu'il y a déjà un JDR sur le sujet, je n'en doute pas, je ne vois pas quel thème n'a pas été abordé par un JDR. Mais ce thème est assez généraliste pour pouvoir être joué avec n'importe quel jeu.

Au départ, je voulais que les personnages soient des démons qui profitent du passage de Dante en enfer pour s'échapper, ça me permettait de bosser sur Florence au Moyen-Age, sujet du capes d'histoire-géo. Le capes échoué, les sujets changés, j'ai décidé d'élargir le concept : tant au niveau de l'univers que options de jeux.

Au niveau des options de jeu, en plus de passer de corps en corps, les personnages peuvent aussi jouer avec le temps. Ils peuvent revenir en arrière dans le cours du récit, ou tout reprendre au début. Du coup, ils ne peuvent plus vraiment échouer, pouvant inlassablement recommencer : le but du jeu est alors de trouver une solution, tout en sachant qu'à chaque nouvelle tentative (retour à zéro), ils possèdent les connaissances des précédentes tentatives.

Et me voilà avec un micro jeu sur les bras. Le background très ouvert permet justement de pouvoir jouer avec n'importe quel jeu. Techniquement, la Fin de l'histoire (c'est son nom pour ceux qui ne suivent pas) était initialement plus un module à adapter à tout système qu'un jeu en soit. J'ai finalement décider d'intégrer un système (anémique), afin qu'il puisse être joué indépendamment. Je ne suis pas très convaincu, je réfléchis à revenir à un jeu "patch" qui s'adapterait aux systèmes existants.

Le Pitch :

Voici la fin de l’histoire !
La nature a engendré sa mort. L’homme n’a connu aucune limite. Dans une fuite inexorable vers l’avant, l’humanité a soumis à son contrôle tout ce qui l’entourait. Après avoir intégralement usé les ressources de sa planète mère, la Terre, il colonisa l’univers entier, pliant les conditions naturelles de ses nouvelles terres d’accueil à sa volonté, et parfois, pliant son métabolisme aux necessités de son nouvel environnement. Rivalisant avec son concept de Dieu, créant des planètes puis de nouveaux univers, il s’adora et se vénéra. Face à cette quête absurde d’évolution, de développement continuel, l’évidence s’imposa : tout cela devait prendre fin. L’Homme prit alors la décision qui mit fin l’histoire : il modélisa le passé pour modéliser le présent.
La date de cet événement fluctue constamment selon les « opérations » appliquées, elle varie entre le soixantième siècle et le cent-vigntième millénaire. Temporairement, suite à divers tests poussés sur le cours de l’histoire, la fin de l’histoire est survenue avant la naissance de Jésus. Toutes ces références sont elles-même très discutées : afin de s’accrocher à un repère chronologique fixe, on utilise la naissance de Jésus lors du cours « initiale de l’histoire », après l’avènement du Grand Empire Carthaginois. Mais certains remettent en cause le concept de cours initiale, pour eux, l’histoire n’a jamais pris fin parce qu’elle n’a jamais eu lieu : dès le départ, les hommes auraient façonné leur passé. D’autres penseurs encore, remettent en cause l’idée d’un « départ », d’un début.
Qu’en est-il vraiment ? C’est bien qu’ainsi que les hommes nomment leur chaos fluctuel, la fin de l’histoire : constamment changeant, chaque opération cherche à apporter le paradis aux hommes, le monde idéal où vivre. Malheureusement, aucun monde ne leur convient parfaitement, ils en ont connu des milliers, des millions, peut-être des milliards. A chaque fois, sont votés par tous d’autres changements, d’autres opérations. Les appréciations erronées modifient dangereusement leur monde, il faut constamment aller réparer les erreurs, corriger certains faits.
L’Homme est un homme, parfois. La plupart du temps, son métabolisme a été profondément modifié en fonction de ses voeux et de ses choix, des centaures cotoient des nymphes, des entitées spirituelles coitoient des végétaux conscients. Il vit parfois sur une seule planète, alors que de temps en temps il s’est adapté pour vivre dans le vide sidéral, quand il n’a pas revu intégralement la structure de l’univers.
Tout a déjà été fait, écrit, conceptualisé, pensé, appliqué, mais jamais au même moment. Une oeuvre qui a boulversé l’humanité toute entière n’existe plus dans l’instant qui suit. Rien est sûr, rien est immuable, la vérité n’est plus universelle : en fait de Paradis, l’Homme a créé l’Enfer, et vous êtes ses démons. la Fin de l’histoire

La version actuelle de la Fin de l'histoire : ici.

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